Clubs de la presse francophone aux universités et aux lycées en Tunisie

 Présentation du projet


La Section Tunisie de l’Union de la Presse Francophone a pour objectif de renforcer et vulgariser les médias francophones et la langue française, en général. Elle oriente ses efforts, essentiellement, vers les médias actifs. Mais, elle cherche aussi à dénicher des talons dans l’herbe auprès des facultés et lycées. C’est dans ce cadre qu’elle a proposé d’instruire des clubs de jeunes journalistes francophones à l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), ainsi qu’auprès des lycées secondaires et des collèges à Tunis et dans d’autres régions de la République.

Une convention a été déjà signée avec l’IPSI et un accord a été scellé pour installer un club de presse francophone qui se tient d'une manière hebdomadaire, dans une logique d’une salle de rédaction. Les étudiants sont appelés à produire des articles et des reportages écrits sur des thèmes d’actualité. Les meilleurs d’entre eux participeront, ensuite à la rédaction du journal des Assises Internationale de la Presse Francophone qui se tiendront du 17 au 19 novembre 2021 en Tunisie, en marge du Sommet de la Francophonie.


Parallèlement, quatre clubs de presse francophone ont été créés dans des collèges à la Marsa, au Kef, à Utique (Bizerte) et à Regueb Sidi Bouzid. Ils sont animés d'une façon semi-hebdomadaire par les adhérents de l'UPF-Tunisie. Les élèves apprennent les notions du journalisme et s'expriment en langue française sur des thématiques relatives à la critique des médias. 
Un concours de la meilleure plume jeune est également prévu pour les élèves, dont les prix seront distribués lors des Assises internationales de la presse francophone.
Ce projet est financé par l’Institut Français de Tunisie et s’étalera sur toute l’année scolaire et universitaire de 2020-2021.


Productions des clubs

- Club de la presse francophone à l'IPSI: Il a été inauguré le 2 décembre 2020. Il est animé actuellement par la journaliste de la TAP, Dorra Ben Abdelkader et membre à l’UPF-Tunisie.






Vidéo d'une séance du club de la presse francophone à l'IPSI


Exposé préparé par les étudiantes: Mhamdi Hiba, Mzoughi Amal, Tliha Hadil et Toukebri Mariem, à l'occasion de la Journée Mondiale de la Francophonie





- Club de la presse francophone au Collège Cité Erriadh La Marsa: Il a démarré le 4/12/2020 et il est animé chaque deux semaines par le journaliste Jameleddine Ben Abdessamad et membre de l'UPF-Tunisie.




 

Articles préparés par l'élève Narimène Khedher :

 

                                     La publicité dans les médias 


Le terme de publicité média désigne généralement les actions de communication publicitaire entreprises sur les 6 médias publicitaires : Affichage, TV, Presse, Cinéma, Radio, InterneLe terme de publicité média sous-entend généralement qu'un achat d'espace publicitaire est réalisé auprès des supports des médias publicitaires concernés. Cet état de fait est cependant un peu moins évident en ce qui concerne le média Internet car il est possible d'y distinguer différents modes d'usage publicitaire du média…





Avantages…

Pour les annonceurs, la publicité est le moyen le plus sûr de donner des informations à la clientèle tout en incitant cette dernière à poser une action concrète. Elle permet de faciliter la vente de produits et services ou bien de défendre une cause, de redorer une image, etc.

Le but d'une publicité est de pousser votre cible à agir dans le sens voulu, au profit de votre entreprise.

La publicité n'est pas limitée aux biens de consommation ou aux services, elle peut aussi promouvoir des hommes ou des femmes, vanter un lieu touristique, une organisation gouvernementale ainsi que des événements sportifs ou culturels. Elle peut viser des changements de comportement ou la promotion de valeurs considérées comme positives ou bénéfiques au niveau de la société.

Elle fait passer des messages important pour essayer de faire réagir la population sur la protection de l'environnement, la prévention routière, met en garde contre les drogues, les maladies comme le cancer ou le sida.

 Les affiches et les annonces lumineuses généralement attirent l’attention des gens et ils atteignent beaucoup de personnes, les messages utilisés dans ces supports publicitaires sont courts et direct.

Généralement, les consommateurs cherchent des annonces dans les quotidiens ; par conséquent ils sont plus réceptifs aux messages publiés dans ce moyen de communication.

La publicité peut être faite hors des séances : dans les complexes de cinéma et aussi dans les produits de consommation (sachets de pop-corn, bombons, sodas…)

La publicité sur Internet profite d’un excellent niveau d’attention de l’audience. Généralement, celui qui est devant l’écran ne fait pas autre chose qu’être attentif à ce qui se trouve sur le site.

La publicité à la télé peut être très efficace aussi pour créer une image positive d’un produit ou d’une entreprise, mais il est vrai que parfois les campagnes publicitaires peuvent donner une image négative.

Cela dépend de la créativité des annonceurs.

Les avantages sont tellement multiples de telle façon qu’on ne peut pas tous les citer…


… Et désavantages

Le prix des pubs télévisées est très élevé, les gens ont tendance à zapper pendant les pubs ou sont moins attentifs (ils se lèvent de leur canapé), elles ne sont pas très créatives...Elle cherche par tous les moyens possibles à attirer l'attention favorable de l'acheteur éventuel sur un produit, d'éveiller le désir de se le procurer de transformer ce dernier en besoin irrésistible et surtout de faire naître la confiance.

La publicité faite dans les séances est destiné à un public hétéroclite, la sélectivité est difficile à faire. Dans une séance on peut rencontrer tout type de gens, donc la publicité peut toucher un nombre important de gens personnes.

La publicité sur Internet exclu des segments complets de la population : bien qu’aujourd’hui tout le monde n’ait pas accès à l’Internet, on peut penser que dans quelques années cette situation évoluera. Pour le moment tous ceux qui ne disposent pas d’un ordinateur, d’une connexion au réseau et d’une connaissance de l’Internet ne pourront pas accéder à la publicité montrée par ce support.

D’autre part, nous pouvons constater le rejet des messages commerciaux, bien que les utilisateurs soient généralement sensibles à la publicité sur Internet. En beaucoup d’occasions, la publicité devient ennuyante pour les internautes à cause de sa réception non sollicité, de l’insistance de la publicité à apparaître.

Sur un autre plan, le phénomène du « zapping » est remarqué chez le  téléspectateur qui a la possibilité de changer de chaîne au moment des annonces publicitaires ; il peut même faire une autre activité durant cette période.

Avantages et inconvénients ne s’arrêtent pas là, mais au final est-ce que cette publicité ne se reflète-t-elle pas positivement ou bien négativement sur notre société ? 

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                          Quel rôle pour la francophonie? 


Il est à rappeler que l’Organisme International de la Francophonie est le fruit d’un rêve des quatre chefs d’Etat, Bourguiba (Tunisie), Senghor (Sénégal), Hamani Diori (Niger) et Norodom Sihanouk (Cambodge) à Niamey en 1969-1970.

Cet organisme désigne l’ensemble des personnes et des institutions qui utilisent le français comme langue administrative, langue d’enseignement ou langue choisie, (La Tunisie, La France, Le Canada, Le Maroc, L’Algérie, Monaco, La Suisse, Le Liban, Le Sénégal, Le Mali, La Côte d’Ivoire, Le Niger, Le Vietnam, Le Cambodge,…), dans le but d’instaurer et de développer, entre autres, la démocratie, soutenir l’Etat de droit et les droits de l’Homme, prévenir, gérer et régler les conflits, intensifier le dialogue des cultures et des civilisations, rapprocher les peuples par leur connaissance mutuelle, renforcer la solidarité entre les peuples par des actions de coopération multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies, promouvoir l’éducation et la formation…

Mais, aujourd’hui, il paraît que cette Francophonie n’applique plus sa mission comme il se doit, donc la question qui se pose est de savoir quel est son rôle pratique si elle ne rassemble pas les pays et ne les remet tous au même niveau, qu’il soit culturel, éducatif, économique, politique, scientifique, sportif ou autre…?

Nous savons que la plupart de ces pays francophones dispose d’un budget moyen, d’autres à un niveau économiquement plus élevé, dits riches, alors que d’autres souffrant carrément de la pauvreté ; des pays d’un niveau éducatif supérieur et d’autres inférieur, de même que dans beaucoup d’autres.





A titre d’exemple, en comparant les pays francophones arabes à d’autres, on trouve que les premiers sont les moins développés par rapport aux autres, sachant que les instances de l’Organisation de  la francophonie peuvent les aider à une coopération fructueuse au service d’un développement durable…

    La coopération entre les pays francophones ne doit pas se limiter uniquement à l’usage de la même langue ou bien à avoir un même régime éducatif ou système politique, ou des lois sur du papier mais qui n’ont aucune importance s’ils ne s’appliquent pas.

Il faut qu’une véritable entraide, dans tous les domaines et particulièrement celui économique, s’établisse entre ces pays francophones, les pays riches pouvant adopter des pays pauvres, les aider à se développer et à consolider leurs moyens pour leur permettre d’entrer eux aussi dans la course économique.

Il faudra aussi faciliter le déplacement entre les pays francophones pour que les uns et les autres puissent profiter de leurs capacités et leurs ressources humaines, de développer leurs échanges, entre autres culturels.

Des solutions multiples que nous estimons faciles à mettre en pratique et à les appliquer matériellement, seulement c’est le manque de volonté réelle qui les rend presque impossible à réaliser, prolongeant encore plus le développement des pays riches et éliminant les autres pays d’aspirer à un avenir meilleur.


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Presse papier: Vers la disparition? 


On ne peut pas nier que l’Internet occupe une place importante et est devenu un outil nécessaire dans notre quotidien ; et aujourd’hui il est pratiquement impossible de travailler sans Internet aussi bien pour les institutions que pour les personnes… Ce qui a conduit la plupart de ces dernières à se passer du papier, passant à une autre vitesse exigée par le développement, et qu’il est devenue même rare de lire ces informations quotidiennes sur un journal ou bien de les regarder à la télé…

 


  Le mot «presse» tire son origine de l’utilisation d’une presse d’imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées. Mais, cette expression est aujourd’hui largement utilisée car elle sert désormais à différencier la presse des autres médias que sont la radio, la télévision ou la presse électronique.

Presse papier et avantages pour le lecteur ?

  L’expression presse papier désigne, d’une manière générale, l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l’information. Par rapport à des médias audiovisuels, la presse papier donne souvent davantage de détails dans les informations, du fait de sa forme écrite, elle permet surtout au lecteur de rester actif dans sa recherche d’information, donc de lui laisser un certain recul critique sur les événements…

D’autre part, les avantages de la presse papier sont multiples parmi lesquels on cite : les délais de la réservation courts, la souplesse d’utilisation, elle permet une publication informative, la bonne sélectivité de l’audience, la longue durée de la vie du message…

        L’Internet, média pour lequel cette spécialisation et la multiplication des sources sont maximales, est souvent désigné comme un grand concurrent de la presse papier depuis les années 2000…

Et la presse électronique… ?

     Un journal en ligne, journal électronique ou encore un e-journal, est un journal publié sur Internet qui s’intéresse à toutes les informations politiques, économiques, culturelles, sportives ou autres. La plupart sont gratuits, mais, certains exigent une inscription ou un abonnement afin d’accéder à toutes les actualités. Ce type de journaux a fait son apparition dans les années 1990 grâce au développement de l’Internet.

Ce développement s’est fortement accéléré à partir du début des années 2000 en raison de la popularisation de l’accès à l’ADSL, aux technologies mobiles et au Web, jusqu’à toucher aujourd’hui plus de lecteurs que les journaux papiers…

Comme pour la presse papier, celle-ci a ses avantages : les délais de la réservation plus courts, la souplesse et surtout la rapidité de l’utilisation, le marketing direct, le ciblage très précis selon le profil et les centres d’intérêt des lecteurs, média des hommes et des femmes actifs, l’intervention du son, de l’image et de l’animation…

       Par conséquent comme on peut le constater, le développement peut se réfléchir positivement sur l’humanité, mais parfois cela peut être à l’inverse lorsqu’on ne sait pas en profiter positivement… 



- Club de la presse francophone au Collège Ibn Abi Dhiaf à Regueb: Il a démarré le 25/02/2021 et il est animé chaque deux semaines par le journaliste Jameleddine Ben Abdessamad et membre de l'UPF-Tunisie.








Excursion à Sbeitla (Kasserine)


Dans le cadre des activités du club, une excursion a été organisée le 8 avril 2021, par l'UPF-Tunisie au site archéologique de Sbeitla à Kasserine. C'était l'occasion pour les élèves de connaître le site et de produire des articles et des vidéos sur ce qu'ils ont vu.


Vidéo produite par l'élève Samar Abidi





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Article préparé par l'élève Nadine Khelif:

 

                                     Site archéologique de Sbeitla: Quelle beauté! Quel art! Quelle architecture!


 Au cours de notre excursion à la ville de Sbeïtla, du gouvernorat de Kasserine, nous en profitons pour faire une visite d’étude au village archéologique de l’Ouest tunisien. L’excavation de ce site débute à la fin du 19ème siècle. Ce parc possède plusieurs monuments qui remontent à la période romaine.



 Le site archéologique de Sbeïtla est l’un des plus beaux sites dans notre pays… En nous promenant dans ce village antique, nous nous arrêtons premièrement devant l’Arc de triomphe, nommé aussi l’Arc de Dioclétien. D’une taille imposante, il est situé au sud-est du site et s’inscrit dans un rectangle de 12.15 mètres de longueur et 6.85 mètres de largeur, formant une porte monumentale de plus de 5 mètres de haut .Il a été érigé par Dioclétien à la fin de la 3ème siècle Av. J.C., pour faire face aux invasions barbares. Cet arc est constitué de trois ensembles, encadré de deux épais pieds droits comportant chacun une niche. Ils sont précédés par un piédestal supportant deux pilastres déposés sur deux colonnes corinthiennes…

De même, l’Arc d’Antonin le Pieux nous attire par son architecture exceptionnelle : il comporte deux pieds droits percés par des baies latérales, lesquelles sont terminées par deux niches destinées probablement à des sculptures. L’ensemble est orné par quatre colonnes reposant chacune sur un piédestal… Cet arc était la porte centrale du Capitole qui est l’élément central de toute cité romaine. Il est formé de trois temples séparés qui sont dédiés à la triade capitoline Jupiter, Junon et Minerve,  constituant le centre religieux de la cité.




Mais, le plus superbe, le plus admiré et le plus éloquent, c’est l’amphithéâtre situé au centre-est de cette ancienne ville romaine. Et quel amphithéâtre !!! Il est si vaste et si fantastique qu’il nous laisse envahir d’un sentiment de bien-être et d’évasion…Nous pouvons voir aussi depuis ce site, un baptistère décoré de mosaïque, des vestiges de pressoirs à huile d’olive, une fontaine d’eau, une ruelle antique, des fortins, etc. …

A l’entrée du site, en bordure de la porte principale, est situé un petit musée sympathique qui nous permet de découvrir quelques pièces archéologiques extraites sur les lieux.

La meilleure manière donc de profiter de son temps est d’aller vite visiter ce village antique et découvrir un autre monde, très agréable, reflétant un train de vie différent d’aujourd’hui, celui de ces hommes d’hier, et qui nous replonge dans l’Histoire antique de notre pays.   


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Article préparé par les élèves Jlali Mouhib, Abidi Maryem et Abidi Smar :

 

                                     Un trésor romain en Afrique


Nul ni personne ne peut effacer de nos toutes petites mémoires de jeunes collégiens l'excursion d'étude, aussi amusante qu’enrichissante, lors de laquelle nous avons découvert le site archéologique de Sbeïtla, un site qui compte parmi les mieux conservés en Tunisie.

Arrivé à Sbeïtla, nous avons été fascinés par la grande superficie de son site archéologique d'environ 37 sur 34. Malgré le tremblement de terre et la destruction volontaire après la violente bataille entre musulmans et byzantins, cette place historique garde encore la beauté de son aspect initial qui attire tant de touristes.

 


       Lors de notre visite, nous avons vécu des moments mémorables et nous avons pris des photos comme souvenirs dans des monuments de grandes valeur historique et esthétique tels que :

Le théâtre :

Situé à peu près au nord-ouest du site, il est d’une taille imposante avec un espace majestueux ; un lieu   où les visiteurs peuvent se reposer. Ses gradins sont si élevés de telle façon qu'on puisse admirer une vue générale des lieux et leurs diverses composantes de ce formidable chef- d'œuvre.


 L’Arc d’Antonin le Pieux :

  C'est la porte centrale qui comporte deux pieds avec un arc gigantesque construit avec de grands blocs de pierre. Comment ont-ils pu les déplacer afin de construire cette œuvre architecturale ?


Le Capitole :

Elément central de ce lieu, il est formé de trois temples séparés, ce qui reflète la grande capacité de ses bâtisseurs et les efforts consentis pour réaliser quelques choses aussi grandiose que de valeur artistique du genre.

La mosaïque :

Elle couvre un espace d'une beauté fascinante et à la fois déconcertante en raison du large espace qu’elle couvre ; une mosaïque qui reflète un art décoratif célèbre dans l'antiquité romaine. Une culture qui restera ancré en nous et dont il faut être fier par la valeur de ce monument. Il est donc nécessaire de faire des excursions aux différents emplacements archéologiques et autres lieux historiques. Et pour conclure, le tourisme étant un secteur très important, qu'il soit côtier, local ou saharien, celui archéologique et culturel est aussi important, servant au développement de notre pays.




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- Club de la presse francophone au Collège Eddir au Kef: Il a démarré le 12/02/2021







- Club de la presse francophone au Collège Zana à Utique (Bizerte): Il a démarré le 18/02/2021





Article préparé par l'élève Ons Nawali :

 

                                     Le Monde s'accorde sur Mars


Les agents de la Nasa retiennent leur souffle le 18 février 2021 et pas pour longtemps car les quelques 7 minutes qui suivent le déploiement de la parachute de la sonde Perseverance donnent le résultat d’un effort titanesque déployé afin de réaliser la descente du rover Persévérance sur la surface de Mars. Au-delà de la grandeur scientifique de ce projet, cet exploit réaffirme la tendance de la communauté internationale, divisée qu’elle est par de vains différends, vers la réalisation universelle et humaniste.

Des persévérances préliminaires

Loin d’être une première mission qui cherche à exploiter la planète Mars, Mars 2020 est précédée de trois autres missions qui sont Exo-Mars 2020, Huoxiny 1 et Hope. À travers la mission Exo-Mars, l’Agence spatiale européenne et l’agence spatiale russe cherchent à s’inspirer de la longue expérience américaine quant aux techniques d’atterrissage des rovers sur Mars. L’enjeu est majeur dans la mesure où le financement du projet a atteint 1 milliard d’euros rien que pour déterminer les composantes chimiques de cette planète et vérifier s’il existait une vie biologique sur son sol. Cette mission a connu plusieurs reports dus essentiellement à des problèmes d’ordre technique concernant le système de parachutes.  Exo-Mars qui devrait décoller du Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan durant la période, allant du 25 juillet jusqu’au 8 août 2005, a été reporté au 2020.  

Les chinois, voulant participer à ce concert spatial, entrent dans le terrain de la conquête de Mars. La CNSA mise sur sa mission Huoxiny 1 qui décolle du centre spatial Wencheng entre le 23 juillet et le 5 août pour atterrir sur mars  le 24 février 2020. L’ambition des chinois de marquer l’histoire de l’astronomie est partagée par les Émirates Arabes Unies qui compensent un certain retard dans la découverte de l’espace par un flux financiers alléchant qui convainc les américains à coopérer avec eux. Tout en voulant joindre l’utile à l’agréable, les Émiraties tâchant de montrer qu’ils ne manquent pas de courtoisie, accordent le privilège d’un séjour spatial en 2019 à Hazza Al- Mansouri, première astronaute arabe. Elle participe au projet Hope qui vise à envoyer une sonde pesant 1,5 tonne et construite par le centre spatial Mohamed Rashid Space Center. Cette sonde voit le jour grâce aux contributions scientifiques de deux Universités, en l’occurrence The University of Colorado et Arizona State University.




Perseverence et le rêve devient réalité  

‘’Dare Mighty Things’’ ; ‘’ Osez les choses grandioses’’ ! C’est à travers cette phrase inscrite au revers de la parachute de Perseverence qui se déploie sous les regards des agents de la Nasa et des amateurs de l’astronomie que les concepteurs de la sonde Perseverence montrent que, malgré des conflits fratricides des hommes sur le caillou spatial qu’est la terre, il reste des exploits grandioses résumant la grandeur de ce ver de terre, pour emprunter l’expression de Voltaire. Si dans les premières tentatives d’explorer la planète Mars chaque nation cherche à montrer sa suprématie sur l’autre, dans la mission Mars 2020 plusieurs pays entrent en concert pour réaliser un deuxième pas dans la conquête de l’espace. En témoignent les différentes nationalités des ingénieurs qui ont conçu le rover et l’insistance d’Emmanuel Macron à voir dans le centre spatial français la première vidéo de l’atterrissage prise par une caméra fabriquée en France.   

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Article préparé par l'élève Youmna Bourchada :

 

                                     Suivant le vol d'Icare


Quiconque se penche sur l’histoire de l’humanité peut voir l’emprise du vol et du ciel sur l’homme. L’homme semble habité par ce rêve de l’ascension. En témoignent les différents mythes et religions qui n’hésitent pas à représenter ces anges ailées qui montent glorieusement au ciel. Le rêve de voler devient le motif premier qui pousse l’homme à inventer l’avion.

L’invention de l’avion




Le mythe d’Icare, qui se termine par une fin tragique, se voit concrétisé au début du XXème siècle. L’essor économique et scientifique de ce siècle a permis de réaliser ce rêve grâce à l’effort titanesque de plusieurs ingénieurs épris du ciel parmi lesquels :

Victor Tatin  qui est le premier ingénieur français qui a créé un avion ; l’aéroplane à la fin du XIXème siècle, en 1879. Son avion est un modèle réduit avec un mécanisme simple, voire rudimentaire mais qui a permis à son engin de décoller par lui-même en utilisant sa propre puissance pour s’élever du sol.  Les travaux de Victor Tatin est poursuivi à l’autre rive de l’Atlantique par les frères Orville et qui sont Wright et Wilbur Wright. Ils sont les deux célèbres pionniers américains de l’aviation à la fois chercheurs, ingénieurs, concepteurs, constructeurs et pilotes. Cette maîtrise de plusieurs activités aéronautiques montre la passion qu’ont ces deux frères de l’aviation. Par ailleurs le domaine aéronautique n’est pas réservé, à cette époque, aux hommes. Le gente féminin participe à l’évolution de ce domaine notamment par les travaux d’une femme. Emma Lilian Todd. Celle-ci est née en 1865 et décédée en 1937. Elle est originaire de la ville de Washington en 1865. En 1909, elle est reconnue comme la première femme au monde à concevoir des avions. Elle a contribué aux travaux de l’United States Patent et Trademart Office.  

Grâce aux travaux d’Emma Lilian Todd, la femme commence à s’imposer dans ce domaine dont la complexité demande non seulement une intelligence mais aussi une certaine force et présence physique. À cela s’ajoute une certaine misogynie dans la société ultra-conservatrice de l’époque.

Petits moyens et grandes ambitions : la cas de la Tunisie

La Tunisie ne tarde pas à créer une société d’aviation civile à la fin de la première moitié du XXème siècle. M. Pomey est nommé en 1948 président de cette société  étatique nommée Tunisair avec le sigle de la célèbre gazelle qui devient l’emblème de cette société. Le premier avril 1949, lors d’une réunion constitutive, qui s’est déroulée à Dar El Bey, les responsables annoncent l’entrée en activité des avions offerts par la compagnie française Air France. La compagnie Tunisair prône, dès sa création, une logique de décentralisation en bâtissant des aéroports dans plusieurs villes tunisiennes : Tunis Carthage à Tunis, Djerba Zarzis à Djerba, Enfidha Hammamet à Enfidha, Habib Bourguiba à Monastir, Sfax Tyna à Sfax, Tozeur Nefta à Tozeur.  À ces débuts ambitieux mais tâtonnants, Tunisair se contente de couts voyages car elle est classée dans la catégorie moyen-courrier. Par ailleurs, la société mise sur la qualité de ses services parmi lesquels l’exigence de la présence de trois hôtesses et de pilotes minutieusement choisis au bord de l’avion.

Pionnières dans le monde arabe et l’Afrique, la Tunisie qui adopte une politique égalitaire entre l’homme et la femme, ne tarde pas à voir cette dernière entrer dans des domaines difficilement accessibles même pour les hommes. Alia Menchari devient la première femme pilote et commandant de bord en Tunisie, dans le monde arabe et en Afrique. Cela lui a valu le titre de la première femme arabe à conduire un avion. Alia Menchari confirme la dextérité de la femme dans plusieurs domaines qui demandent une forte présence d’esprit, voire une force de personnalité. En effet, le décollage et l’atterrissage sont très difficiles en hiver car ils peuvent causer des crashs.   


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Article préparé par l'élève Eya Souid :

 

    La Francophonie: un projet de passé, de présent et d'avenir


Vaine serait toute tentative de cerner une définition de la francophonie en quelques lignes ni d’en énumérer les avantages. Au risque de se limiter à une interprétation littérale du terme, la francophonie serait définie par les objectifs qu’elle s’est fixés en l’occurrence une coopération pour le bien commun des communautés mondiales parlant la langue française.  

La francophonie : esquisse d’une définition

La francophonie est un terme utilisé pour désigner les personnes ou les institutions qui recourent à la langue française. Par ailleurs, la francophonie désigne aussi l’ensemble des pays qui utilisent la langue française. Ainsi cette dernière devient le critère d’appartenance à cet ensemble. Cette définition devient le point fort du prestige d’une nation dans la mesure où celui-ci est mesuré à l’aune de la propagation de sa langue. Toutefois, elle pourrait en constituer dans d’autres cas le talon d’Achille dans la mesure où le nombre des lecteurs francophones qui se réduisent comme la peau de chagrin est un signe alarmant de la défaite du prestige français face au pragmatisme économique contemporain.  

Projet culturel vs langue du marché

Loin de se limiter à une volonté de propagation de la langue de Molière dans d’autres pays pour des fins purement économiques, la protection du territoire dont les locuteurs parlent le français serait une défense et illustration de la langue française pour emprunter le célèbre titre de Joachim du Bellay. Certes, derrière tout projet d’expansion d’un territoire même virtuel comme celui de la langue se cache une volonté de puissance. Mais cette dernière devient mieux partagée entre un pays classé parmi les puissances mondiales comme la France et les autres pays dont certains étaient colonisés par celle-ci. En effet, à la différence de la logique économique actuelle qui fait fi des investissements non-lucratifs, la promotion de la francophonie vise avant tout une relative amélioration des pays les plus démunis afin de trouver des terrains de partage culturels, politiques et économiques. La Tunisie est parmi ces pays qui s’inscrivent dans cette même politique culturelle.

Le sommet de la francophonie 2020 : la Tunisie est au cœur de l’événement




Le sommet de la francophonie en Tunisie va être un événement de grande envergure dans la mesure où il se déroulera dans un pays dont la longue histoire confirme son ouverture sur le bassin méditerranéen en général et sur l’autre rive de l’Europe et la France en particulier.  Le choix de l’île de Djerba n’est pas aléatoire. Il s’agit d’un rappel implicite pour tous les francophones de l’interférence, désormais difficile dans ce monde dans lequel le conflit identitaire et l’impératif de la mondialisation ne cessent de se heurter, entre l’attachement au terroir et  l’hospitalité et l’ouverture sur l’autre. Ce sommet ne rappelle-t-il cette célèbre visite d’Ulysse et de ses hommes à cette île, tiraillé qu’il est par une nostalgie de son Ithaque et passion de cette île avec ses fruits de l’oubli.




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