Clubs de la presse francophone aux universités et aux lycées en Tunisie
Présentation du projet
La Section Tunisie de l’Union de la Presse Francophone a pour objectif de renforcer et vulgariser les médias francophones et la langue française, en général. Elle oriente ses efforts, essentiellement, vers les médias actifs. Mais, elle cherche aussi à dénicher des talons dans l’herbe auprès des facultés et lycées. C’est dans ce cadre qu’elle a proposé d’instruire des clubs de jeunes journalistes francophones à l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), ainsi qu’auprès des lycées secondaires et des collèges à Tunis et dans d’autres régions de la République.
Une convention a été déjà signée avec l’IPSI et un accord a été scellé pour installer un club de presse francophone qui se tient d'une manière hebdomadaire, dans une logique d’une salle de rédaction. Les étudiants sont appelés à produire des articles et des reportages écrits sur des thèmes d’actualité. Les meilleurs d’entre eux participeront, ensuite à la rédaction du journal des Assises Internationale de la Presse Francophone qui se tiendront du 17 au 19 novembre 2021 en Tunisie, en marge du Sommet de la Francophonie.
Parallèlement, quatre clubs de presse francophone ont été créés dans des collèges à la Marsa, au Kef, à Utique (Bizerte) et à Regueb Sidi Bouzid. Ils sont animés d'une façon semi-hebdomadaire par les adhérents de l'UPF-Tunisie. Les élèves apprennent les notions du journalisme et s'expriment en langue française sur des thématiques relatives à la critique des médias.
Un concours de la meilleure plume jeune est également prévu pour les élèves, dont les prix seront distribués lors des Assises internationales de la presse francophone.
Ce projet est financé par l’Institut Français de Tunisie et s’étalera sur toute l’année scolaire et universitaire de 2020-2021.
Productions des clubs
- Club de la presse francophone à l'IPSI: Il a été inauguré le 2
décembre 2020. Il est animé actuellement par la journaliste de la TAP, Dorra
Ben Abdelkader et membre à l’UPF-Tunisie.
- Club de la presse francophone au Collège Cité Erriadh La Marsa: Il a démarré le 4/12/2020 et il est animé chaque deux semaines par le journaliste Jameleddine Ben Abdessamad et membre de l'UPF-Tunisie.
Articles préparés par l'élève Narimène Khedher :
La publicité dans les médias
Le terme de publicité média désigne généralement les actions de communication publicitaire entreprises sur les 6 médias publicitaires : Affichage, TV, Presse, Cinéma, Radio, InterneLe terme de publicité média sous-entend généralement qu'un achat d'espace publicitaire est réalisé auprès des supports des médias publicitaires concernés. Cet état de fait est cependant un peu moins évident en ce qui concerne le média Internet car il est possible d'y distinguer différents modes d'usage publicitaire du média…
Avantages…
Pour les annonceurs, la publicité est le moyen le plus sûr de donner des informations à la clientèle tout en incitant cette dernière à poser une action concrète. Elle permet de faciliter la vente de produits et services ou bien de défendre une cause, de redorer une image, etc.
Le but d'une publicité est de pousser votre cible à agir dans le sens voulu, au profit de votre entreprise.
La publicité n'est pas
limitée aux biens de consommation ou aux services, elle peut aussi promouvoir
des hommes ou des femmes, vanter un lieu touristique, une organisation
gouvernementale ainsi que des événements sportifs ou culturels. Elle peut viser
des changements de comportement ou la promotion de valeurs considérées comme
positives ou bénéfiques au niveau de la société.
Elle fait passer des
messages important pour essayer de faire réagir la population sur la protection
de l'environnement, la prévention routière, met en garde contre les drogues,
les maladies comme le cancer ou le sida.
Les affiches et les annonces lumineuses généralement attirent l’attention des gens et ils atteignent beaucoup de personnes, les messages utilisés dans ces supports publicitaires sont courts et direct.
Généralement, les
consommateurs cherchent des annonces dans les quotidiens ; par conséquent
ils sont plus réceptifs aux messages publiés dans ce moyen de communication.
La publicité peut être
faite hors des séances : dans les complexes de cinéma et aussi dans les
produits de consommation (sachets de pop-corn, bombons, sodas…)
La publicité sur Internet
profite d’un excellent niveau d’attention de l’audience. Généralement, celui
qui est devant l’écran ne fait pas autre chose qu’être attentif à ce qui se
trouve sur le site.
La publicité à la télé
peut être très efficace aussi pour créer une image positive d’un produit ou
d’une entreprise, mais il est vrai que parfois les campagnes publicitaires
peuvent donner une image négative.
Cela dépend de la
créativité des annonceurs.
Les avantages sont tellement multiples de telle façon qu’on ne peut pas tous les citer…
… Et désavantages
Le prix des pubs télévisées est très élevé, les gens ont tendance à zapper pendant les pubs ou sont moins attentifs (ils se lèvent de leur canapé), elles ne sont pas très créatives...Elle cherche par tous les moyens possibles à attirer l'attention favorable de l'acheteur éventuel sur un produit, d'éveiller le désir de se le procurer de transformer ce dernier en besoin irrésistible et surtout de faire naître la confiance.
La publicité faite dans
les séances est destiné à un public hétéroclite, la sélectivité est difficile à
faire. Dans une séance on peut rencontrer tout type de gens, donc la publicité
peut toucher un nombre important de gens personnes.
La publicité sur Internet
exclu des segments complets de la population : bien qu’aujourd’hui tout le
monde n’ait pas accès à l’Internet, on peut penser que dans quelques années
cette situation évoluera. Pour le moment tous ceux qui ne disposent pas d’un
ordinateur, d’une connexion au réseau et d’une connaissance de l’Internet ne
pourront pas accéder à la publicité montrée par ce support.
D’autre part, nous pouvons
constater le rejet des messages commerciaux, bien que les utilisateurs soient
généralement sensibles à la publicité sur Internet. En beaucoup d’occasions, la
publicité devient ennuyante pour les internautes à cause de sa réception non
sollicité, de l’insistance de la publicité à apparaître.
Sur un autre plan, le
phénomène du « zapping » est remarqué chez le téléspectateur qui a la possibilité de changer
de chaîne au moment des annonces publicitaires ; il peut même faire une
autre activité durant cette période.
Avantages et inconvénients ne s’arrêtent pas là, mais au final est-ce que cette publicité ne se reflète-t-elle pas positivement ou bien négativement sur notre société ?
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Quel rôle pour la francophonie?
Il est à rappeler que l’Organisme International de la Francophonie est le
fruit d’un rêve des quatre chefs d’Etat, Bourguiba (Tunisie), Senghor
(Sénégal), Hamani Diori (Niger) et Norodom Sihanouk (Cambodge) à Niamey en
1969-1970.
Cet organisme désigne l’ensemble des personnes et des institutions qui
utilisent le français comme langue administrative, langue d’enseignement ou
langue choisie, (La Tunisie, La France, Le Canada, Le Maroc, L’Algérie, Monaco,
La Suisse, Le Liban, Le Sénégal, Le Mali, La Côte d’Ivoire, Le Niger, Le
Vietnam, Le Cambodge,…), dans le but d’instaurer et de développer, entre
autres, la démocratie, soutenir l’Etat de droit et les droits de l’Homme,
prévenir, gérer et régler les conflits, intensifier le dialogue des cultures et
des civilisations, rapprocher les peuples par leur connaissance mutuelle,
renforcer la solidarité entre les peuples par des actions de coopération
multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies, promouvoir
l’éducation et la formation…
Mais, aujourd’hui, il paraît que cette Francophonie n’applique plus sa
mission comme il se doit, donc la question qui se pose est de savoir quel est
son rôle pratique si elle ne rassemble pas les pays et ne les remet tous au
même niveau, qu’il soit culturel, éducatif, économique, politique,
scientifique, sportif ou autre…?
Nous savons que la plupart de ces pays francophones dispose d’un budget
moyen, d’autres à un niveau économiquement plus élevé, dits riches, alors que d’autres
souffrant carrément de la pauvreté ; des pays d’un niveau éducatif
supérieur et d’autres inférieur, de même que dans beaucoup d’autres.
A titre d’exemple, en comparant les pays francophones arabes à d’autres, on
trouve que les premiers sont les moins développés par rapport aux autres,
sachant que les instances de l’Organisation de
la francophonie peuvent les aider à une coopération fructueuse au
service d’un développement durable…
La coopération entre les pays
francophones ne doit pas se limiter uniquement à l’usage de la même langue ou
bien à avoir un même régime éducatif ou système politique, ou des lois sur du
papier mais qui n’ont aucune importance s’ils ne s’appliquent pas.
Il faut qu’une véritable entraide, dans tous les domaines et
particulièrement celui économique, s’établisse entre ces pays francophones, les
pays riches pouvant adopter des pays pauvres, les aider à se développer et à consolider
leurs moyens pour leur permettre d’entrer eux aussi dans la course économique.
Il faudra aussi faciliter le déplacement entre les pays francophones pour que
les uns et les autres puissent profiter de leurs capacités et leurs ressources
humaines, de développer leurs échanges, entre autres culturels.
Des solutions multiples que nous estimons faciles à mettre en pratique et à
les appliquer matériellement, seulement c’est le manque de volonté réelle qui
les rend presque impossible à réaliser, prolongeant encore plus le
développement des pays riches et éliminant les autres pays d’aspirer à un
avenir meilleur.
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Presse papier: Vers la disparition?
On ne peut pas nier
que l’Internet occupe une place importante et est devenu un outil nécessaire
dans notre quotidien ; et aujourd’hui il est pratiquement impossible de
travailler sans Internet aussi bien pour les institutions que pour les personnes…
Ce qui a conduit la plupart de ces dernières à se passer du papier, passant à
une autre vitesse exigée par le développement, et qu’il est devenue même rare
de lire ces informations quotidiennes sur un journal ou bien de les regarder à
la télé…
Le mot «presse» tire son origine de
l’utilisation d’une presse d’imprimerie sur laquelle étaient pressées les
feuilles de papier pour être imprimées. Mais, cette expression est aujourd’hui
largement utilisée car elle sert désormais à différencier la presse des autres
médias que sont la radio, la télévision ou la presse électronique.
Presse
papier et avantages pour le lecteur ?
L’expression presse papier désigne, d’une
manière générale, l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite,
ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques
et les organismes professionnels liés à la diffusion de l’information. Par
rapport à des médias audiovisuels, la presse papier donne souvent davantage de
détails dans les informations, du fait de sa forme écrite, elle permet surtout
au lecteur de rester actif dans sa recherche d’information, donc de lui laisser
un certain recul critique sur les événements…
D’autre part, les
avantages de la presse papier sont multiples parmi lesquels on cite : les
délais de la réservation courts, la souplesse d’utilisation, elle permet une
publication informative, la bonne sélectivité de l’audience, la longue durée de
la vie du message…
L’Internet, média pour lequel cette
spécialisation et la multiplication des sources sont maximales, est souvent
désigné comme un grand concurrent de la presse papier depuis les années 2000…
Et la
presse électronique… ?
Un journal en ligne, journal électronique
ou encore un e-journal, est un journal publié sur Internet qui s’intéresse à
toutes les informations politiques, économiques, culturelles, sportives ou
autres. La plupart sont gratuits, mais, certains exigent une inscription ou un
abonnement afin d’accéder à toutes les actualités. Ce type de journaux a fait
son apparition dans les années 1990 grâce au développement de l’Internet.
Ce développement
s’est fortement accéléré à partir du début des années 2000 en raison de la
popularisation de l’accès à l’ADSL, aux technologies mobiles et au Web, jusqu’à
toucher aujourd’hui plus de lecteurs que les journaux papiers…
Comme pour la presse
papier, celle-ci a ses avantages : les délais de la réservation plus courts,
la souplesse et surtout la rapidité de l’utilisation, le marketing direct, le
ciblage très précis selon le profil et les centres d’intérêt des lecteurs,
média des hommes et des femmes actifs, l’intervention du son, de l’image et de
l’animation…
Par conséquent comme on peut le
constater, le développement peut se réfléchir positivement sur l’humanité, mais
parfois cela peut être à l’inverse lorsqu’on ne sait pas en profiter
positivement…
- Club de la presse francophone au Collège Ibn Abi Dhiaf à Regueb: Il a démarré le 25/02/2021 et il est animé chaque deux semaines par le journaliste Jameleddine Ben Abdessamad et membre de l'UPF-Tunisie.
Excursion à Sbeitla (Kasserine)
Article préparé par l'élève Nadine Khelif:
Site archéologique de Sbeitla: Quelle beauté! Quel art! Quelle architecture!
Au
cours de notre excursion à la ville de Sbeïtla, du gouvernorat de Kasserine,
nous en profitons pour faire une visite d’étude au village archéologique de
l’Ouest tunisien. L’excavation de ce site débute à la fin du 19ème
siècle. Ce parc possède plusieurs monuments qui remontent à la période romaine.
Le
site archéologique de Sbeïtla est l’un des plus beaux sites dans notre pays… En
nous promenant dans ce village antique, nous nous arrêtons premièrement devant
l’Arc de triomphe, nommé aussi l’Arc de Dioclétien. D’une taille imposante, il
est situé au sud-est du site et s’inscrit dans un rectangle de 12.15 mètres de
longueur et 6.85 mètres de largeur, formant une porte monumentale de plus de 5
mètres de haut .Il a été érigé par Dioclétien à la fin de la 3ème
siècle Av. J.C., pour faire face aux invasions barbares. Cet arc est constitué
de trois ensembles, encadré de deux épais pieds droits comportant chacun une niche.
Ils sont précédés par un piédestal supportant deux pilastres déposés sur deux colonnes
corinthiennes…
De même, l’Arc d’Antonin le Pieux nous
attire par son architecture exceptionnelle : il comporte deux pieds droits
percés par des baies latérales, lesquelles sont terminées par deux niches
destinées probablement à des sculptures. L’ensemble est orné par quatre colonnes
reposant chacune sur un piédestal… Cet arc était la porte centrale du Capitole
qui est l’élément central de toute cité romaine. Il est formé de trois temples
séparés qui sont dédiés à la triade capitoline Jupiter, Junon et Minerve, constituant le centre religieux de la cité.
Mais, le plus superbe, le plus admiré et
le plus éloquent, c’est l’amphithéâtre situé au centre-est de cette ancienne ville
romaine. Et quel amphithéâtre !!! Il est si vaste et si fantastique qu’il
nous laisse envahir d’un sentiment de bien-être et d’évasion…Nous pouvons voir
aussi depuis ce site, un baptistère décoré de mosaïque, des vestiges de
pressoirs à huile d’olive, une fontaine d’eau, une ruelle antique, des fortins,
etc. …
A l’entrée du site, en bordure de la
porte principale, est situé un petit musée sympathique qui nous permet de
découvrir quelques pièces archéologiques extraites sur les lieux.
La meilleure manière donc de profiter de son temps est d’aller vite visiter ce village antique et découvrir un autre monde, très agréable, reflétant un train de vie différent d’aujourd’hui, celui de ces hommes d’hier, et qui nous replonge dans l’Histoire antique de notre pays.
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Article préparé par les élèves Jlali Mouhib, Abidi Maryem et Abidi Smar :
Un trésor romain en Afrique
Nul ni personne ne peut effacer de nos toutes petites mémoires de jeunes collégiens l'excursion d'étude, aussi amusante qu’enrichissante, lors de laquelle nous avons découvert le site archéologique de Sbeïtla, un site qui compte parmi les mieux conservés en Tunisie.
Arrivé à Sbeïtla, nous avons été fascinés par la grande superficie de son site archéologique d'environ 37 sur 34. Malgré le tremblement de terre et la destruction volontaire après la violente bataille entre musulmans et byzantins, cette place historique garde encore la beauté de son aspect initial qui attire tant de touristes.
Lors de notre visite, nous avons vécu des moments mémorables et nous avons pris des photos comme souvenirs dans des monuments de grandes valeur historique et esthétique tels que :
Le théâtre :
Situé à peu près au nord-ouest du site, il est d’une taille imposante avec un espace majestueux ; un lieu où les visiteurs peuvent se reposer. Ses gradins sont si élevés de telle façon qu'on puisse admirer une vue générale des lieux et leurs diverses composantes de ce formidable chef- d'œuvre.
L’Arc d’Antonin le Pieux :
C'est la porte centrale qui comporte deux pieds avec un arc gigantesque construit avec de grands blocs de pierre. Comment ont-ils pu les déplacer afin de construire cette œuvre architecturale ?
Le Capitole :
Elément central de ce lieu, il est formé de trois temples séparés, ce qui reflète la grande capacité de ses bâtisseurs et les efforts consentis pour réaliser quelques choses aussi grandiose que de valeur artistique du genre.
La mosaïque :
Elle couvre un espace d'une beauté fascinante et à la fois déconcertante en raison du large espace qu’elle couvre ; une mosaïque qui reflète un art décoratif célèbre dans l'antiquité romaine. Une culture qui restera ancré en nous et dont il faut être fier par la valeur de ce monument. Il est donc nécessaire de faire des excursions aux différents emplacements archéologiques et autres lieux historiques. Et pour conclure, le tourisme étant un secteur très important, qu'il soit côtier, local ou saharien, celui archéologique et culturel est aussi important, servant au développement de notre pays.
Le Monde s'accorde sur Mars
Les agents de
la Nasa retiennent leur souffle le 18 février 2021 et pas pour longtemps car
les quelques 7 minutes qui suivent le déploiement de la parachute de la sonde
Perseverance donnent le résultat d’un effort titanesque déployé afin de
réaliser la descente du rover Persévérance sur la surface de Mars. Au-delà de la
grandeur scientifique de ce projet, cet exploit réaffirme la tendance de la
communauté internationale, divisée qu’elle est par de vains différends, vers la
réalisation universelle et humaniste.
Des
persévérances préliminaires
Loin d’être une
première mission qui cherche à exploiter la planète Mars, Mars 2020 est
précédée de trois autres missions qui sont Exo-Mars 2020, Huoxiny 1 et Hope. À
travers la mission Exo-Mars, l’Agence spatiale européenne et l’agence spatiale
russe cherchent à s’inspirer de la longue expérience américaine quant aux
techniques d’atterrissage des rovers sur Mars. L’enjeu est majeur dans la
mesure où le financement du projet a atteint 1 milliard d’euros rien que pour
déterminer les composantes chimiques de cette planète et vérifier s’il existait
une vie biologique sur son sol. Cette mission a connu plusieurs reports dus
essentiellement à des problèmes d’ordre technique concernant le système de
parachutes. Exo-Mars qui devrait
décoller du Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan durant la période, allant du
25 juillet jusqu’au 8 août 2005, a été reporté au 2020.
Les chinois,
voulant participer à ce concert spatial, entrent dans le terrain de la conquête
de Mars. La CNSA mise sur sa mission Huoxiny 1 qui décolle du centre spatial
Wencheng entre le 23 juillet et le 5 août pour atterrir sur mars le 24 février 2020. L’ambition des chinois de
marquer l’histoire de l’astronomie est partagée par les Émirates Arabes Unies
qui compensent un certain retard dans la découverte de l’espace par un flux
financiers alléchant qui convainc les américains à coopérer avec eux. Tout en
voulant joindre l’utile à l’agréable, les Émiraties tâchant de montrer qu’ils
ne manquent pas de courtoisie, accordent le privilège d’un séjour spatial en
2019 à Hazza Al- Mansouri, première astronaute arabe. Elle participe au projet
Hope qui vise à envoyer une sonde pesant 1,5 tonne et construite par le centre
spatial Mohamed Rashid Space Center. Cette sonde voit le jour grâce aux contributions
scientifiques de deux Universités, en l’occurrence The University of Colorado
et Arizona State University.
Perseverence et
le rêve devient réalité
Article préparé par l'élève Youmna Bourchada :
Suivant le vol d'Icare
Quiconque se
penche sur l’histoire de l’humanité peut voir l’emprise du vol et du ciel sur
l’homme. L’homme semble habité par ce rêve de l’ascension. En témoignent les
différents mythes et religions qui n’hésitent pas à représenter ces anges
ailées qui montent glorieusement au ciel. Le rêve de voler devient le motif
premier qui pousse l’homme à inventer l’avion.
L’invention de
l’avion
Le mythe
d’Icare, qui se termine par une fin tragique, se voit concrétisé au début du XXème
siècle. L’essor économique et scientifique de ce siècle a permis de réaliser ce
rêve grâce à l’effort titanesque de plusieurs ingénieurs épris du ciel parmi
lesquels :
Victor
Tatin qui est le premier ingénieur français qui a créé un avion ;
l’aéroplane à la fin du XIXème siècle, en 1879. Son avion est un modèle
réduit avec un mécanisme simple, voire rudimentaire mais qui a permis à son
engin de décoller par lui-même en utilisant sa propre puissance pour s’élever
du sol. Les travaux de Victor Tatin est
poursuivi à l’autre rive de l’Atlantique par les frères Orville et qui
sont Wright et Wilbur Wright. Ils sont les deux célèbres pionniers
américains de l’aviation à la fois chercheurs, ingénieurs, concepteurs,
constructeurs et pilotes. Cette maîtrise de plusieurs activités aéronautiques
montre la passion qu’ont ces deux frères de l’aviation. Par ailleurs le domaine
aéronautique n’est pas réservé, à cette époque, aux hommes. Le gente féminin
participe à l’évolution de ce domaine notamment par les travaux d’une femme.
Emma Lilian Todd. Celle-ci est née en 1865 et décédée en 1937. Elle est
originaire de la ville de Washington en 1865. En 1909, elle est reconnue comme
la première femme au monde à concevoir des avions. Elle a contribué aux travaux
de l’United States Patent et Trademart Office.
Grâce aux
travaux d’Emma Lilian Todd, la femme commence à s’imposer dans ce domaine dont
la complexité demande non seulement une intelligence mais aussi une certaine
force et présence physique. À cela s’ajoute une certaine misogynie dans la
société ultra-conservatrice de l’époque.
Petits moyens
et grandes ambitions : la cas de la Tunisie
La Tunisie ne
tarde pas à créer une société d’aviation civile à la fin de la première moitié
du XXème siècle. M. Pomey est nommé en 1948 président de cette société étatique nommée Tunisair avec le sigle de la
célèbre gazelle qui devient l’emblème de cette société. Le premier avril 1949,
lors d’une réunion constitutive, qui s’est déroulée à Dar El Bey, les responsables
annoncent l’entrée en activité des avions offerts par la compagnie française
Air France. La compagnie Tunisair prône, dès sa création, une logique de
décentralisation en bâtissant des aéroports dans plusieurs villes tunisiennes :
Tunis Carthage à Tunis, Djerba Zarzis à Djerba, Enfidha Hammamet à Enfidha,
Habib Bourguiba à Monastir, Sfax Tyna à Sfax, Tozeur Nefta à Tozeur. À ces débuts ambitieux mais tâtonnants,
Tunisair se contente de couts voyages car elle est classée dans la catégorie
moyen-courrier. Par ailleurs, la société mise sur la qualité de ses services
parmi lesquels l’exigence de la présence de trois hôtesses et de pilotes
minutieusement choisis au bord de l’avion.
Pionnières dans le monde arabe et l’Afrique, la Tunisie qui adopte une politique égalitaire entre l’homme et la femme, ne tarde pas à voir cette dernière entrer dans des domaines difficilement accessibles même pour les hommes. Alia Menchari devient la première femme pilote et commandant de bord en Tunisie, dans le monde arabe et en Afrique. Cela lui a valu le titre de la première femme arabe à conduire un avion. Alia Menchari confirme la dextérité de la femme dans plusieurs domaines qui demandent une forte présence d’esprit, voire une force de personnalité. En effet, le décollage et l’atterrissage sont très difficiles en hiver car ils peuvent causer des crashs.
Article préparé par l'élève Eya Souid :
La Francophonie: un projet de passé, de présent et d'avenir
Vaine serait
toute tentative de cerner une définition de la francophonie en quelques lignes
ni d’en énumérer les avantages. Au risque de se limiter à une interprétation
littérale du terme, la francophonie serait définie par les objectifs qu’elle
s’est fixés en l’occurrence une coopération pour le bien commun des communautés
mondiales parlant la langue française.
La francophonie :
esquisse d’une définition
La francophonie
est un terme utilisé pour désigner les personnes ou les institutions qui
recourent à la langue française. Par ailleurs, la francophonie désigne aussi
l’ensemble des pays qui utilisent la langue française. Ainsi cette dernière
devient le critère d’appartenance à cet ensemble. Cette définition devient le
point fort du prestige d’une nation dans la mesure où celui-ci est mesuré à
l’aune de la propagation de sa langue. Toutefois, elle pourrait en constituer
dans d’autres cas le talon d’Achille dans la mesure où le nombre des lecteurs francophones
qui se réduisent comme la peau de chagrin est un signe alarmant de la défaite
du prestige français face au pragmatisme économique contemporain.
Projet culturel
vs langue du marché
Loin de se limiter
à une volonté de propagation de la langue de Molière dans d’autres pays pour des
fins purement économiques, la protection du territoire dont les locuteurs parlent
le français serait une défense et illustration de la langue française pour
emprunter le célèbre titre de Joachim du Bellay. Certes, derrière tout projet
d’expansion d’un territoire même virtuel comme celui de la langue se cache une
volonté de puissance. Mais cette dernière devient mieux partagée entre un pays
classé parmi les puissances mondiales comme la France et les autres pays dont
certains étaient colonisés par celle-ci. En effet, à la différence de la
logique économique actuelle qui fait fi des investissements non-lucratifs, la
promotion de la francophonie vise avant tout une relative amélioration des pays
les plus démunis afin de trouver des terrains de partage culturels, politiques
et économiques. La Tunisie est parmi ces pays qui s’inscrivent dans cette même
politique culturelle.
Le sommet de la
francophonie 2020 : la Tunisie est au cœur de l’événement
Le sommet de la
francophonie en Tunisie va être un événement de grande envergure dans la mesure
où il se déroulera dans un pays dont la longue histoire confirme son ouverture
sur le bassin méditerranéen en général et sur l’autre rive de l’Europe et la
France en particulier. Le choix de l’île
de Djerba n’est pas aléatoire. Il s’agit d’un rappel implicite pour tous les
francophones de l’interférence, désormais difficile dans ce monde dans lequel
le conflit identitaire et l’impératif de la mondialisation ne cessent de se
heurter, entre l’attachement au terroir et
l’hospitalité et l’ouverture sur l’autre. Ce sommet ne rappelle-t-il
cette célèbre visite d’Ulysse et de ses hommes à cette île, tiraillé qu’il est
par une nostalgie de son Ithaque et passion de cette île avec ses fruits de
l’oubli.
Bonne continuation, les jeunes !
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